You are currently viewing kalong – Tonga: la route de la misère
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2017 marque le début des travaux de réhabilitation de la route Kalong-Tonga longue de 67 kilomètres par l’entreprise chinoise Sinohydro Corporation Limited. Afin de s’approvisionner en granulats, l’entreprise jettera son dévolu sur la carrière de pierres de Makénéné. Mais cette exploitation est marquée par des contestations au sein des populations.

Les griefs

Le processus de réouverture de la carrière de pierres de Makénéné aux fins d’approvisionner l’entreprise Sinohydro en granulats pour la réhabilitation de l’infrastructure routière Kalong-Tonga a été fait au mépris de la règlementation en vigueur  en la matière au Cameroun. 

la mauvaise conduite du processus par les autorités administratives et les responsables de Sinohydro Corporation Limited  a laissé entrevoir quelques griefs au rang desquels::

  • La non implication des populations riveraines dans le processus d’installation de l’entreprise Sinohydro et des exploitants artisanaux pour le choix du site de la carrière
  • L’absence de transparence dans le processus d’évaluation des biens et d’indemnisation des populations
  • Une communication opaque et doublée de l’intimidation de la population par certaines autorités administratives qui ne cessaient de marteler à cette dernière que cette carrière est « d’utilité publique », de ce fait les populations n’ont aucun droit à réclamer. 

Les conséquences

Avec un processus mal conduit, l’impact de l’exploitation de la carrière aujourd’hui est perceptible. Il ressort de cette activité des effets négatifs sur le plan socioéconomique et environnemental.

A la suite d’une enquête indépendante menée par la Dypamak avec le soutien financier de Global greengrants Fund,   un policy brief qui résume les impacts socioéconomiques et environnementaux de l’activité de la carrière de pierre de Makénéné de 2017 à 2021 a été produit.

 


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